Depuis 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule que chaque personne est en droit d’accéder à l’éducation et aux études. Cependant, en 2024, il y a toujours un nombre bien trop élevé d’enfants et de jeunes qui ne vont pas à l’école.
Selon l’UNSECO, plus de 250 millions d’enfants n’ont pas l’accès à l’éducation et près de 4 millions de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés. Ce chiffre a encore augmenté cette année, notamment avec la guerre en Ukraine ou en Palestine, plus d’un tiers des enfants ne peuvent pas se rendre à l’école.
L’importance de l’éducation
L’éducation a pour but d’aider l’Homme à franchir les différents étapes de sa vie et d’apporter sa contribution à la société. Les personnes ayant fréquenté l’école et atteint un niveau d’études élevé sont considérées comme étant plus aptes au travail et sont plus susceptibles d’avoir un salaire élevé.
Avoir accès à l’éducation aide donc à sortir les hommes et les femmes de la pauvreté, de diminuer les inégalités et ainsi de fournir la possibilité de vivre une meilleure vie.
Un avenir compromis
De nombreux droits de l’hommes tels que l’éducation sont pris pour acquis jusqu’à ce qu’ils soient retiré. L’éducation est un outil essentiel de protection de la dignité humaine, mais l’accès à celui-ci est souvent menacé. Par exemple quand des personnes sont forcées à fuir de leur pays pour échapper à un conflit, une guerre, une persécution ou une mauvaise situation économique.
Malheureusement, dans leur pays d’arrivé, l’accès à l’éducation n’est toujours pas certain.
L’absence de compétences pour l’apprentissage tout au long de la vie handicape les enfants sur plusieurs fronts. Devenir un adulte financièrement indépendant et intégré dans le monde du travail devient une épreuve. Leur voix est réduite au silence dans les discussions qui les concernent directement, les privant de l’opportunité de façonner leur propre avenir et celui de leur communauté.
Un parcours semé d’embuches
En Europe, la convention des droits de l’Homme stipule que tout individu migrant et mineur d’âge doit pouvoir bénéficier de l’accès à l’éducation aux mêmes conditions que les ressortissants des États membres de l’Union européenne, et ce indépendamment de leur statut juridique. La scolarisation des migrants et réfugiés est donc obligatoire.
La scolarité des enfants exilés est une chance pour eux, mais aussi un vrai parcours d’obstacles.
Certains n’ont pas de logement et viennent en classe après avoir passé la nuit dehors, sans avoir mangé depuis plusieurs jours et sans possibilité de prendre une douche.
La fatigue, la peur, les moqueries des camarades rendent compliqué voire impossible d’étudier et de faire ses devoirs.
Des barrières linguistiques et culturelles
L’apprentissage de la langue d’accueil est un défi majeur pour les élèves migrants. La maîtrise insuffisante de la langue peut entraver leur compréhension des cours, leur participation en classe et leurs résultats scolaires. De plus, les différences culturelles peuvent créer des incompréhensions entre les élèves migrants et leurs enseignants, et les amener à se sentir isolés et exclus.
Pour surmonter ces barrières, il est important de mettre en place des mesures d’adaptation et de soutien. Cela peut inclure :
- Des cours de langue d’accueil adaptés aux besoins des élèves migrants
- Des formations pour les enseignants sur les défis spécifiques des élèves migrants
- Des activités interculturelles pour favoriser la compréhension et le respect mutuel
- Un soutien individualisé pour les élèves en difficulté
La prise en compte des barrières linguistiques et culturelles est essentielle pour garantir le succès scolaire des élèves migrants. En investissant dans des mesures d’adaptation et de soutien, nous pouvons leur donner les outils dont ils ont besoin pour réussir et s’épanouir dans leur nouvelle communauté.
Solutions et initiatives pour garantir le droit à l’éducation
Un meilleur accès à l’éducation pour les migrants commencent par un accès à l’éducation partout à travers le monde. Plusieurs programmes et ONG comme Louvain Coopération organisent des cours d’alphabétisation dans plusieurs pays pour apprendre aux jeunes à lire, écrire et compter.
Grâce à ces organisations, l’éducation est rendue plus accessible, complète et agréable dans un grand nombre de pays comme le Liban, le Népal ou encore le Bénin.